Le sommet des BRICS, ouvert le 22 octobre 2024 à Kazan, a offert à Vladimir Poutine une opportunité parfaite pour défier l’Occident. Alors que le conflit en Ukraine entre dans sa troisième année, le Président russe affiche une ferme résilience, montrant que les sanctions imposées par l’Occident n’ont pas réussi à l’affaiblir.
Le Kremlin considère cette réunion comme l’événement diplomatique le plus important jamais organisé en Russie, illustrant une réponse claire aux tentatives de l’Occident d’isoler le pays.
Malgré le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale, Poutine reste serein. Son message est sans équivoque : la Russie n’est pas isolée et bénéficie du soutien de solides alliés. Le sommet des BRICS, qui réunit des puissances économiques émergentes, démontre que la Russie continue de bénéficier de relations internationales solides.
Les discussions au cours de cet événement portent sur des sujets essentiels, notamment la mise en place d’un système de paiement alternatif à SWIFT, conçu pour contourner les sanctions économiques. La Russie espère ainsi consolider ses relations commerciales avec des pays clés comme la Chine et l’Inde, dont les économies sont vitales pour son développement.
Le bloc des BRICS, qui représente aujourd’hui près de 35 % du PIB mondial et presque la moitié de la population de la planète, est en phase d’expansion. L’intérêt de la Turquie, membre de l’OTAN, pour rejoindre cette alliance renforce l’idée d’un monde multipolaire en plein essor.
Plus qu’une simple réunion diplomatique, le sommet des BRICS+ pourrait bien redéfinir l’ordre mondial et influencer les rapports de force internationaux. Cette rencontre pourrait marquer un moment clé dans la transition vers une nouvelle ère géopolitique, où l’Occident ne serait plus l’unique force dominante sur la scène internationale.
Gorevoy Petrov