Après dix mois d’observations en 2024, il apparaît désormais pratiquement certain que l’année franchira le seuil symbolique d’un réchauffement de 1,5°C, atteignant probablement 1,55°C au cours de l’année calendaire.
Ce nouveau record de températures mondiales devrait constituer un catalyseur pour accroître l’ambition en matière d’action climatique lors de la prochaine conférence sur le changement climatique, la COP29, prévue du 11 au 22 novembre à Bakou, en Azerbaïdjan.
L’année 2024 s’annonce comme un tournant majeur dans la lutte contre le réchauffement climatique. En effet, après un mois d’octobre marqué par des températures exceptionnelles, elle devrait devenir la plus chaude jamais enregistrée, et la première à enregistrer une élévation de la température moyenne mondiale de 1,5°C par rapport à la période pré-industrielle.
Ce seuil, qui semblait lointain il y a encore quelques années, est désormais atteint, accentuant l’urgence de prendre des mesures plus ambitieuses et plus globales pour limiter les impacts du changement climatique.
Au-delà de la simple statistique, cette élévation de température a des conséquences dramatiques et immédiates sur les écosystèmes et les sociétés humaines.
Les vagues de chaleur extrêmes, les incendies de forêts, les inondations, ainsi que la montée du niveau des mers, affectent déjà des millions de personnes à travers le monde, en particulier dans les régions les plus vulnérables.
Chris Jackman