Le Rwanda fait un pas décisif vers une mobilité plus respectueuse de l’environnement. Le gouvernement a annoncé qu’à partir de 2025, les motos-taxis à essence ne pourront plus être immatriculées dans la capitale, Kigali.
Cette mesure vise à accélérer la transition vers la mobilité électrique, les motos-taxis étant un moyen de transport essentiel au Rwanda, où elles représentent plus de 50 % des véhicules en circulation, d’après le ministère des Infrastructures.
Cette interdiction s’inscrit dans la stratégie environnementale nationale, avec pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre tout en améliorant la qualité de l’air urbain. Le gouvernement espère ainsi positionner Kigali en tant que ville pionnière de la mobilité électrique en Afrique, tout en sensibilisant la population aux avantages des technologies propres.
Pour faciliter cette transition, le Rwanda a mis en place plusieurs mesures incitatives. Le coût de l’électricité pour recharger les motos électriques a été réduit, rendant la transition plus abordable pour les chauffeurs.
De plus, les entreprises locales spécialisées dans la production de batteries et de motos électriques bénéficient d’avantages fiscaux, ce qui encourage l’implantation de nouvelles infrastructures de recharge dans les zones urbaines.
Les autorités rwandaises organisent également des campagnes de sensibilisation pour promouvoir les motos électriques en mettant en valeur leurs avantages économiques, comme la réduction des dépenses en carburant et des coûts d’entretien. Ce projet témoigne de l’engagement du Rwanda envers une économie plus verte et répond à l’ambition de Kigali de devenir une référence continentale en matière de durabilité urbaine.
En renforçant ces initiatives, le Rwanda aspire à une transformation en profondeur de son secteur des transports. Ce modèle pourrait inspirer d’autres villes africaines à adopter des solutions de transport innovantes et respectueuses de l’environnement, contribuant ainsi à un avenir plus durable pour le continent.
Sonny Ngwem