La sous-région Ouest-africaine est secouée ces derniers temps, par des crises multiples et multiformes, mettant en jeu le vivre ensemble communautaire et la fraternité censée être le mode de conduite au sein de l’espace CEDEAO.
Une situation préoccupante qui nécessite des concertations régulières, des échanges, du dialogue permanent entre les acteurs, pour une sortie des crises et le rétablissement des relations de solidarité et de fraternité entre les pays de la zone CEDEAO.
C’est selon le président togolais Faure GNASSINGBE, désigné comme facilitateur dans le règlement de conflits entre le Niger et la CEDEAO. C’est dans ce cadre qu’il s’est rendu vendredi 16 février à Abidjan, auprès de son homologue ivoirien, le président Alassane Dramane Ouattara.
Entre le Niger qui est sous sanctions mettant en difficulté le peuple et l’assignation à résidence présidentielle de l’ancien président, Mohamed Bazoum, ainsi que le retrait des pays de l’AES de la CEDEAO, sans oublier le problème sécuritaire qui persiste dans ces pays frères, des solutions idoines sont à trouver, pour l’intérêt des peuples de la région, selon le président Faure.
Cela ne peut se faire que par des discussions constantes et régulières entre les différents acteurs, même en dehors des Sommets et des Conférences de l’organisation qui sont le plus souvent très espacés. Pour le président togolais, il importe de trouver à tout prix des solutions à ces crises qui mettent à mal le bonheur des peuples.
Il est nécessaire selon lui, de continuer à travailler, à dialoguer et à discuter, afin de redonner la paix, la stabilité et la sécurité à l’espace régional, et de permettre aux populations dans les zones en difficultés de vaquer librement à leurs occupations.
Koffi Kouamey