L’Arabie saoudite s’engage dans un projet colossal, Neom, une mégapole futuriste dont le coût est estimé à 500 milliards de dollars. Cette ville innovante, conçue par le prince héritier Mohammed ben Salmane, incarne l’ambition du royaume de réinventer son modèle économique traditionnel, basé sur le pétrole.
Au nord-ouest du pays, Neom se développera en tant que zone économique autonome, intégrant les dernières avancées technologiques, des sources d’énergie renouvelables et un secteur touristique haut de gamme. Cette initiative phare, dans le cadre du programme « Vision 2030 », vise à diversifier les revenus de l’Arabie saoudite, premier exportateur mondial de pétrole brut, en anticipant un futur où le pétrole ne sera plus le pilier de sa richesse.
Au cœur de cette mégapole se trouve « The Line », un projet architectural révolutionnaire qui prendra la forme d’un gratte-ciel horizontal aux façades en miroir. S’étendant sur 170 kilomètres à travers le désert, depuis le golfe d’Aqaba, « The Line » envisage d’accueillir un million d’habitants d’ici 2030, avec l’ambition d’atteindre neuf millions d’ici 2045.
Un autre jalon crucial de Neom est l’île de Sindalah, dont l’ouverture a été récemment annoncée par les autorités saoudiennes. S’étendant sur 840 000 mètres carrés, cette destination luxueuse représente le modèle de l’excellence touristique que le royaume aspire à atteindre.
Avec sa marina conçue pour accueillir des yachts de luxe, Sindalah a pour objectif d’attirer une clientèle fortunée, avec une capacité d’accueil de 2 400 visiteurs par jour d’ici 2028. Des infrastructures de loisirs raffinées, des complexes hôteliers de prestige et des initiatives écologiques viennent compléter l’offre, promettant aux visiteurs une expérience inoubliable.
Neom n’est pas seulement une transformation économique pour l’Arabie saoudite ; c’est une véritable renaissance, repositionnant le royaume sur la scène mondiale comme un acteur clé de l’innovation durable et du tourisme de luxe.
Marcos Jackman